Volume 5, Numéro 2 – Automne 2011

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TABLE DES MATIÈRES

TEXTES SCIENTIFIQUES

  • Soutenir la coparentalité dans les séparations hautement conflictuelles : défi ou utopie ? Des solutions innovatrices basées sur la complémentarité psychojuridique des interventions ( Francine CYR ) 
  • La « coparentalité avec pourcentage de garde associé » : et pourquoi pas ? ( Lucie LEAHEY )
  • Femmes musulmanes et divorce à Montréal : fatalité subie ou liberté acquise ? ( Anne SARIS et Samia AMOR )

 

TEXTE D’OPINION

  • De la coparentalité à la déparentalité de la résidence alternée à l’aliénation parentale ( Marc JUSTON )

 


 

SOUTENIR LA COPARENTALITÉ DANS LES SÉPARATIONS HAUTEMENT CONFLICTUELLES : DÉFI OU UTOPIE ? DES SOLUTIONS INNOVATRICES BASÉES SUR LA COMPLÉMENTARITÉ PSYCHOJURIDIQUE DES INTERVENTIONS

Francine CYR*

 

Résumé : Dans cet article l’auteur met de l’avant qu’il est dans le meilleur intérêt de l’enfant de pouvoir maintenir un lien significatif avec chacun de ses parents après la séparation. Toutefois, l’exercice d’une coparentalité efficace est difficile, voire impossible, dans les situations de rupture hautement conflictuelles. À défaut de pouvoir amener les parents à travailler de façon coopérative, il est essentiel de les aider à développer une compétence et une présence chaleureuse auprès de l’enfant. Ces parents auront besoin de guidance parentale et de soutien de leur parentalité pour parvenir à être ou à demeurer un parent adéquat en dépit des tensions et disputes qui persistent entre eux. Pour certains d’entre eux, la parentalité pourra s’exercer en parallèle, mais, selon l’auteur, celle-ci devra être obligatoirement très encadrée par un tiers dont le rôle et le mandat devront être définis clairement dans les ordonnances de la Cour. L’auteur constate aussi que les dispositifs éprouvés de soutien à la parentalité ne donnent pas de résultats satisfaisants et elle propose la mise en place de mesures psychojuridiques comme une alternative prometteuse avec ces familles à hauts conflits à condition que celles-ci soient révisées dans le temps et qu’un suivi soit assuré par la Cour. Elle énonce enfin des conditions optimales pour que ces mesures d’interventions portent fruit.

 

* Francine Cyr, professeur-chercheur au département de psychologie à l’Université de Montréal, psychologue clinicienne elle exerce depuis plus de trente ans auprès de familles séparées et les assistent à toutes les étapes de la rupture et de l’après rupture. Dans ses recherches et sa pratique clinique, elle s’intéresse au phénomène d’aliénation parentale et aux divorces hautement conflictuels. Ses travaux sont axés sur l’évaluation et l’intervention auprès de ces familles à risque.

 

 

LA « COPARENTALITÉ AVEC POURCENTAGE DE GARDE ASSOCIÉ » : ET POURQUOI PAS ?

Lucie LEAHEY*

 

Résumé : Diverses recherches font état d’un écart entre les ordonnances de garde et leur application dans la vie quotidienne (Robinson, 2009 ; Moyer, 2004). Est-ce possible que cet écart relève de la mesure de garde utilisée pour décrire cette réalité ? Nous concluons en suggérant une terminologie qui pourrait fixer avec moins d’ambigüité le temps de garde octroyé aux parents, et nous suggérons une approche méthodologique qui pourrait contribuer à réduire l’imprécision des descriptions verbales des personnes interviewées, et ce, dans le but de favoriser une meilleure adéquation des données brutes sur lesquelles se fondent nos conclusions. Enfin, nous proposons une méthode de calcul du temps de garde mieux adaptée à la recherche qu’à la détermination de la pension alimentaire bien que nombre de critère retenus dont le pourcentage de garde s’en inspire. Ceci en privilégiant l’identification de la garde en tant que distributrice de l’organisation temporelle de la coparentalité.

 

* Directrice de la Clinique de psychologie Leahey depuis 2009. Psychologue clinicienne depuis 1992. Candidate au Doctorat de L’Université de Sherbrooke sous la direction de Mme Diane Dubeau, Ph.D., spécialiste de recherches sur l’engagement paternel 2005 en cours Lorraine Savoie-Zajc, Ph.D., Spécialiste des approches qualitatives. Stagiaire d’un an (2004-2005) puis employée contractuelle (2006-2007) au Service d’expertise psychosociale et de médiation familiale de Montréal (2004-2005). Médiatrice accréditée par l’Odre des Psychologues du Québec 1997 et psychologue clinicienne depuis 1992.

 

FEMMES MUSULMANES ET DIVORCE À MONTRÉAL : FATALITÉ SUBIE OU LIBERTÉ ACQUISE ?

Anne SARIS* et Samia AMOR**

 

Résumé : Au Québec, peu de travaux se sont intéressés aux moyens mobilisés par les femmes musulmanes en situation de divorce. Enfermées dans une image d’infériorité à force de soumission, les femmes musulmanes sont figées dans une représentation qui écarte l’idée même d’une perception de soi en tant que sujet autonome. C’est à partir de l’entrée de la capacité d’agir face au conflit matrimonial et de celle de la mobilisation de « tiers informel », tels la travailleuse sociale et l’imam que cet article entend exposer les moyens pris par les musulmanes installées à Montréal pour trouver une solution à la gestion de la rupture familiale.

 

* Anne Saris est professeure et chercheure au Département des sciences juridiques de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM et directrice des études de cycles supérieurs.

 

** Samia Amor est avocate (Barreau de Montréal) et médiatrice familiale. Au cours de ces dix dernières années, elle s’est impliquée dans le dialogue interreligieux. Elle participe à des tables rondes qui le développe et a publié des articles et un ouvrage sur l’islam. En parallèle, elle poursuit des études doctorales en droit et en religion. Son sujet de thèse porte sur les rapports d’égalité hommes femmes sous l’angle du divorce tel que défini par le droit islamique. Elle est chargée de cours à la faculté de droit de l’Université de Montréal où elle enseigne une introduction au droit islamique. Depuis 2007, elle assure la programmation au sein de la Chaire de recherche du Canada, Islam, Pluralisme et Globalisation. Elle est diplômée des universités d’Alger (Licence et Magister en droit) et de Montréal (Maîtrise en sociologie du droit).

 

DE LA COPARENTALITÉ À LA DÉPARENTALITÉ DE LA RÉSIDENCE ALTERNÉE À L’ALIÉNATION PARENTALE

Marc JUSTON*

 

* Marc Juston, Magistrat, Juge aux affaires familiales, Président du Tribunal de Grande Instance de Tarascon, France.

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